Redevabilité envers des autorités administratives et coutumières : la CODEL organise des échanges dans le Gourma.

Dans le but de faire le point des actions de notre convention entrant dans le cadre du projet COPEB et d’échanger sur les conditions de mise en œuvre des activités des organisations de la société civile dans un contexte national particulier, la CODEL réalise des cadre d’échanges avec les autorités de plusieurs régions du Burkina Faso.
Du 28 au 30 Aout 2024 les autorités administratives ont reçu la délégation de la CODEL venues échanger avec elles sur un certain nombre de points. La délégation dans la région de l’Est était conduite par la Secrétaire Générale de la convention, Mme Florence Ouattara représentant le président Me Halidou OUEDRAOGO. Dans son mot d’ouverture, Mme Ouattara rappelle qu’«Il ne sert à rien de venir un jour pour faire des élections sur des cendres chaudes… C’est le moment de contribuer à la résolution des crises attentes dans plusieurs de nos communes afin d’amorcer une réelle dynamique de développement en faveur de nos populations »
De ces différentes rencontres, on retiendra une réelle satisfaction des parties prenantes à l’issue des échanges. Les autorités ont salué tour à tour la démarche de la CODEL et elles ont félicité la faitière pour sa résilience tenant compte du contexte national.
Ils ont dit :
« Tout ce que vous faites c’est l’Etat qui doit le faire normalement. Mais comme elle ne peut pas tout faire, nous avons besoin des organisations comme la vôtre pour mener ces actions. J’apprécie sincèrement votre démarche dans notre région en faveur de nos populations. Mes vœux ardents que vous ayez un partenaire soutenu pour la mise en œuvre des activités prévues dans notre région… » a dit M. Siaka OUATTARA Secrétaire Général de la Région de l’Est représentant M. le Gouverneur empêché.
Selon M. Kampadiba Gérôme IDANI, préfet de la province assurant l’intérim du Haut-commissaire du Gourma « ce que vous avez fait et que vous allez faire contribue à apporter un équilibre dans nos communes. Votre action cadre avec la vision de la transition car il ne faudra pas attendre de finir la guerre avant d’entamer les actions de sensibilisation et de renforcements des capacités des acteurs clés… Nous saluons ces actions de votre convention car elles vont être salvatrices pour mieux préparer les élections de l’après-guerre »
Quant à M. Gildas PODA, chargé de suivi-évaluation au PNUD assurant l’intérim du chef du bureau de Fada « Ça fait plaisir de savoir qu’à l’échelle nationale nous avons des partenaires qui font beaucoup de chose sur la question de la cohésion sociale et la gestion des conflits… Nous ne substitutions pas le gouvernement dans ses actions mais nous apportons de pars nos actions respectives des soutiens au gouvernement. Vous avoir comme partenaire de mise en œuvre serait bénéfique pour l’atteinte des objectifs »
Sur la question de prise en charge des PDI, M. Alassane LOMPO répond : « Au-delà des vivres, au-delà de l’alimentation, nous devons apporter des soutiens multiformes notamment la sensibilisation et l’éducation citoyenne, la réhabilitation, la prise en compte du volet psycho-social à nos concitoyens déplacés internes »

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